Quiche périgourdine
Oh... J'ai un paquet de gésiers confits qui s'était planqué dans le frigo et... vu le temps, c'est pas encore ce soir qu'on va se régaler avec une bonne salade périgourdine !
Ouaip !!! Le chauffage tourne encore (par intermittence, peut-être, mais indispensable encore en ce moment sous peine de laisser l'humidité envahir la maison !) et je serai plus tentée par un plat chaud. Jules aussi, je pense !
Le temps d'un instant, j'imagine une poêlée "patates sautées + gésiers + haricots verts", mais v'là t'y pas qu'une recette sur le Net attire mon attention : un clafoutis avec des gésiers !
Pourquoi pas ? On y met bien des lardons, alors des gésiers... je tente donc l'expérience, après avoir envoyé Jules en mission spéciale ravitaillement (et oui, il me manquait un des ingrédients principaux !!!).
Quiche Périgourdine
Pour 6 personnes :
200 g de farine
50 cl de lait
3 oeufs
364 g de gésiers de canard confits émincés
500 g de pommes de terre précuites (sous vide) à la vapeur
240 g de fromage (vache ou brebis)
Ail, sel et poivre
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Préchauffer le four à 180°C.
Faire revenir les gésiers et les pommes de terre coupées en lamelles.
Ajouter, en fin de cuisson, l'ail pressé, le sel et le poivre.
Dans un saladier, battre les oeufs avec le lait, puis ajouter la farine. Mélanger.
Ajouter un peu de sel et poivre.
Couper le fromage en cube et le mettre dans la pâte.
Beurrer (ou pas, si en silicone) le moule à manqué, puis le fariner (ou pas, si... etc !). Verser la préparation du saladier et celle de la poêle. Bien répartir les ingrédients et enfourner pour 40 minutes à four chaud.
Cette quiche peut se manger chaude ou froide et peut être coupée en cubes pour un pique-nique ou un apéro dînatoire !
Sources : Vie quotidienne de Flaure
Ben... Finalement, elle est bien bonne, cette "petite" quiche périgourdine. Un peu "bourrative", certes, mais bien bonne quand même !
Elle était un peu sèche, mais ça, c'est de ma faute, car je l'ai laissée dans le four éteint, le temps de mettre la table et de battre le rappel des troupes (partie la plus fastidieuse du repas, à la maison, si vous voulez mon avis !), histoire qu'elle tiédisse un peu. Fallait pas !!! Elle a continué à cuire un peu, je pense !
J'avais un peu peur, avec les pommes de terre (j'appelle ça des patates chimiques...) que Jules, chevauchant son fidèle destrier, est gentiment allé me chercher à l'épicerie du coin. Elles ne font pas particulièrement partie de ma liste habituelle de courses et je les trouve franchement insipides, avec un arrière-goût métallique (pour celles en boite, le comble de la beurk-attitude pour moi !) et une texture quelque peu caoutchouteuse, que je ne "kiffe" pas, personnellement.
Donc, je n'en fais jamais, mais bon... comme il y en avait dans la recette et que Jules passait à proximité de la nouvelle supérette du village (on se modernise !), j'ai fait une petite entorse à mes principes. Par contre, je pense que je referais cette recette, avec des restes de "vraies" patates (rescapées de nos futures raclettes), pour avoir un peu plus de goût (de patates !).
Pour le fromage, j'ai utilisé un reste de Tomme et de fromage de brebis basque, mais à essayer avec de la Fêta aussi, pourquoi pas ?
Une petite salade de mâche pour faire descendre tout ça et le tour était joué... On s'est bien régalé !
Un petit avant-goût des vacances de mon Gremlins, qui part dans le Périgord cet été, avec sa tata et ses cousines adorées (avec Tonton et le Bô-cousin, ça élèvera le nombre de mecs à... 3 ! Pour 6 girlettes en face... Ça promet !).