Hashwat al rouz (Agneau haché au riz et aux amandes)
Aujourd'hui, je m'attaque à un plat au nom exotique et difficilement prononçable pour moi... Disons que je n'ai pas vraiment envie de l'écorcher... Ca a l'air tellement bon !!!
En surfant sur le net, l'image a dû me plaire et j'avais mis la recette de côté, pour un prochain dîner.
C'est chose faite ce soir, même si j'ai eu un mal fou à trouver de la viande d'agneau. Il faut croire que par chez moi, ce n'est pas une viande qui se consomme régulièrement... En tout cas, en ce moment !
Mais bon... Après avoir fait plusieurs magasins, me voilà nantie de mes 200 g nécessaire à la recette, alors je m'y attelle sans tarder.
Hashwat al rouz
(agneau haché au riz et aux amandes)
Pour 4 personnes :
200 g de viande d'agneau hachée
300 g de riz basmati
20 g de beurre
1 oignon haché
100 g d'amandes émondées
50 g de pignon de pain
1 cube de bouillon de volaille
70 cl d'eau
Sel et poivre
Huile d'olive
1 CC de cardamome moulue
1 CC de cumin
1 CC de sumac (fac)
Coriandre (ou persil plat) et citron pour la déco
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Faire chauffer l'eau et y faire fondre le bouillon de volaille.
Faire revenir la viande à sec, avec les épices, le poivre et un peu de sel (attention, le bouillon est déjà salé !).
Ajouter le beurre et l'oignon ciselé.
Poursuivre la cuisson, 5 minutes, afin que la viande prenne une belle couleur dorée. Verser le riz et mouiller avec la totalité du bouillon.
Cuire à couvert, à feu doux, pendant 15 minutes environ. Le riz doit absorber tout le bouillon.
Mettre de l'huile à chauffer dans une poêle et y faire griller les amandes 3 à 4 minutes. Rajouter ensuite les pignons. Une fois qu'ils sont dorés, les débarrasser sur du papier absorbant et les incorporer au riz à la viande.
Arroser de jus de citron, décorer de pluches de coriandre (ou de persil plat) et servir.
Sources : Ma vitrine à délices
Mais ce n'est pas mauvais du tout, m'a décrété Jules, après avoir lorgné sur le plat, d'un oeil interrogateur...
Keskecédonksa ?
C'est vrai que, pour la présentation, ça faisait un peu "tambouille", mais au goût, ça avait aussi un petit goût de "reviens-y".
D'ailleurs, Jules et moi, on s'est largement resservi !
Le petit bémol du plat ? J'avais fait un peu trop griller mes amandes et mes pignons et ça a donné un léger goût désagréable en bouche (surtout les pignons, que j'ai fait griller en même temps que les amandes, au lieu de les mettre en dernier, comme préconisé dans la recette originale !!! Ça m'apprendra à vouloir n'en faire qu'à ma tête !).
Pour la couleur jaune de mon riz, ça vient de la pincée de curcuma que j'ai ajouté au bouillon, à la place du sumac, que je n'ai pas en cuisine. J'aime bien son petit goût légèrement acidulé et comme on peut remplacer le sumac par du vinaigre ou du citron, ma foi... je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée.
A refaire, donc, en particulier pour Jules, qui a adoré... finalement !