Bourguignon de chevreuil
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Z'hom ! C'est qu'il commence à prendre de la bouteille, le bougre...
Et comme tout "vieux" qui se respecte, il aime les petits plats, plutôt du genre traditionnel...
Alors, comme je n'ai pas envie d'attendre ce week-end, pour fêter l'évènement, comme il se doit et qu'un amis chasseur nous a fait cadeau, il y a quelques temps déjà, d'un cuissot avant et d'une petite longe (sans le filet mignon, faut pas déconner, non plus, hein ?) de chevreuil, je vais utiliser toute cette viande (qui commence à sécher au congélo, avouons le, pour cause d'emballage foiré...) pour mitonner un bon (???) petit bourguignon.
Bourguignon de chevreuil
Pour 4 personnes :
800 à 900 g de chevreuil coupé en gros cubes
2 carottes
1 oignon
75 cl de vin rouge corsé
150 g de lardons fumés
1 CS bombée de farine
1 CS d’huile d’olive + beurre
Sel et poivre
2 feuilles de laurier + 1 branche de thym
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Dans un grand saladier, placer les cubes de chevreuil et arroser avec le vin rouge, jusqu’à recouvrir la viande. Ajouter les carottes coupées en rondelles, l'oignon émincé, les feuilles de laurier et la branche de thym. Saler et poivrer et laisser mariner à couvert, pendant 4 heures.
Dans une cocotte en fonte, faire dorer les cubes de viande égouttés et bien essorés, dans un mélange d’huile et de beurre. Quand ils commencent à être colorés, saupoudrer de farine et bien mélanger le tout.
Ajouter la marinade (filtrée ou pas) et laisser cuire 2h à 2h30.
Quand la viande est presque cuite, ajouter les lardons fumés et laisser mijoter à couvert pendant 15 à 20 minutes supplémentaire. Pour une sauce plus épaisse, retirer le couvercle de la cocotte et laisser réduire à petit feu.
Rectifier l’assaisonnement si nécessaire et servir avec des pommes de terre vapeur ou des pâtes fraîches.
Pas mal du tout, le bourguignon, façon gibier !
A la base, je ne suis pas très fan de cette viande-là, préférant de loin, observer les chevreuils en liberté dans les champs avoisinants (nous en avons, d'ailleurs 2 spécimens, affectueusement baptisés Ekle et Jekle, qui viennent régulièrement se réfugier dans notre petit bois familial... Attention, pas touche à eux, hein ?), mais je n'ai pas regretté ma recette.
C'était excellent : la viande n'était pas trop dure sous la dent, finalement et la sauce, divinement corsée, juste comme il fallait et bien épaisse, comme je les aime. Les tagliatelles, servies en accompagnement, m'ont d'ailleurs dit merci...